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Interview Benoit Becuwe coach et ex-joueur de basket

1) Bonjour Benoît, pouvez-vous vous présenter ?

Moi c’est Benoît Becuwe, j’ai 28 ans, je suis originaire du Nord-Pas-de-Calais. Cette saison au basket j’étais en partie deuxième assistant de la National 1 de Pont-sur-Huy qui évolue en National 1, j’avais cette tête d’équipe réserve et j’étais salarié dans ce club.

2) Pouvez-vous nous parler de votre parcours en tant que joueur de basket?

J’ai commencé à jouer à Cappelle-la-Grande du côté de Dunkerque. Je suis passé par tous les processus de sélection départementale, régionale etc. J’ai fait le Pôle Espoir de Wattini dans le Nord-Pas-de-Calais. J’ai évolué sur les centres de formation de Gravelines Dunkerque et de Poulaine-sur-Mer en Pro B et Pro A. Et ensuite, j’ai joué entre la Pré-Nationale et la Nationale 3 pendant quelques années. Aujourd’hui je suis coach au CFBB.

3) Qu'est-ce qui vous a motivé à passer de joueur à entraîneur ?

Quand j’étais petit on me demandait quel métier je voulais faire plus tard et je disais que je voulais être basketteur professionnel. Ça a toujours été mon objectif et mon ambition. Mais je me suis vite rendu compte entre 17-19 ans, que ce ne serait pas en tant que joueur parce que j’avais un manque de talent, j’avais un manque de qualité basket. Donc je me suis tourné vers un autre moyen d’y parvenir grâce à deux choses dans lesquelles je suis passionné, le partage et la construction de projets. C’était cohérent avec le fait de me réorienter vers l’entraînement.

4) Quelles compétences de votre carrière de joueur ont étées utiles dans votre rôle de coach ?

Étant donné que je n’étais pas un joueur très talentueux pour pouvoir évoluer sur le haut niveau, j’ai compensé avec beaucoup de rigueur de travail, beaucoup d’énergie dans ce que je faisais et du leadership au sein de mes équipes. Aujourd’hui, c’est les trois choses qui se retrouvent dans mon coaching. 

5) Pouvez-vous nous parler de votre parcours en tant qu'entraîneur jusqu'à présent ?

La première fois que je me suis mis à l’entraînement, c’était quand j’étais au centre de formation de Bruyne-sur-Mer au SAMB. J’étais en deuxième année, je jouais en espoir. J’avais le coach, le directeur du centre de formation, qui est Thibaut Walicki actuellement entraîneur de Carper en N1. Il m’avait permis de rentrer dans le staff du mini-basket à l’époque. Et j’avais aussi la chance d’être assistant des U18 élites. J’ai coaché toutes les catégories, tous les niveaux départementaux et régionaux pour pouvoir aujourd’hui accéder au haut niveau.

6) Quel a été le moment le plus mémorable de votre carrière d'entraîneur jusqu'à présent ?

Il y a plein de moments mémorables. J’aime bien dire que ce sport, cette passion, on l’a parce qu’on vit des émotions. Et à chaque fois qu’on vit des émotions, c’est marqué au fer rouge, que ce soit positif ou négatif.

Cette année, on a réussi à se qualifier au Final Four avec l’équipe César que j’entraînais. C’était intense en émotions suite à quelques moments compliqués dans la saison mais on à réussi à atteindre notre objectif, malgré tout. Donc, récemment, c’est ce qui m’a marqué le plus. 

7) Quelles sont les problématiques auxquelles vous devez faire face dans la période de recrutement/scouting ?

Dans mon recrutement je priorise les relations humaines que je peux avoir avec les joueurs. On nous parle de son profil, des shooters, d’un fort défenseur, d’un leader. Mais par contre, on ne connaît pas trop l’humain. Et aujourd’hui, j’ai besoin de ce feeling avec les joueurs afin de comprendre leur passion, leur projet, leur valeur etc. Sans cette discussion se projeter est compliqué. Dans le recrutement il y a ce manque de feeling parce que tout va très vite, on n’a pas tout le temps la possibilité d’échanger directement avec les joueurs. On rencontre également beaucoup de monde en peu de temps.

8) Pourquoi avez-vous décidé d’aller entraîner dans la région Lyonnaise ?

Dans ma vie, ce n’est pas la première fois que je me déplace. J’ai été dans les Deux-Sèvres et j’ai aussi vécu à Toulouse. Quand j’ai voulu me professionnaliser en tant qu’entraîneur, il fallait que je passe des diplômes le PPGF puis TEGF pour avoir des diplômes reconnus par l’État afin de travailler dans des clubs en structure en alternance. À l’époque quand on m’a parlé de l’IFRAP, en termes de formation, c’est peut-être l’institut en France qui fonctionne le mieux et je me suis dit autant partir pour être dans un institut réputé. Donc, j’ai postulé auprès de l’IFRAP. 

Et à ce moment-là Sportiw et l’IFRAP travaillaient ensemble, j’avais accès à toutes les annonces des clubs qui cherchaient des alternants sur la région. Et c’est de là qu’avec le club SOPCC, on s’est rencontrés et je suis maintenant coach chez eux.

9) Quel conseil donneriez-vous aux joueurs qui sont actuellement à la recherche d’un club en cette période de recrutement ?

Il faut que les joueurs connaissent leur projet et recherchent aussi une relation d’écoute avec leurs entraîneurs. Parce qu’il faut que la manière dont ils veulent te faire jouer te corresponde. Donc les deux essayent de s’épanouir en tant qu’homme et derrière pour pouvoir progresser en tant que basketteur.

10) Comment utilisez-vous Sportiw et qu'aimez-vous le plus ?

L’avantage avec Sportiw c’est qu’on a accès directement au joueur. On voit son profil et ses vidéos, on peut échanger rapidement et facilement. Personnellement je préfère avoir cette relation là au lieu de passer par un agent. Je peux directement avoir accès au joueur en fonction du profil que je recherche. C’est un gain de temps. Ça me permet d’avoir un premier contact avec le joueur et de pousser la discussion si je sens que c’est celui que je veux dans mon équipe.

11) Vous connaissez Sportiw depuis longtemps, car vous étiez inscrit sur la Plateforme en tant que joueur, comment vois-tu l'évolution de Sportiw ?

Le nombre d’utilisateurs à bien évolué, il y a une visibilité beaucoup plus grande sur la France, mais aussi dans les autres pays. Donc le nombre d’utilisateurs et l’habitabilité géographique sont des points forts. Ça permet vraiment d’avoir un plus grand recul sur le nombre de joueurs disponibles. Et puis toute l’interface a bien évolué aussi à travers la capacité à pouvoir retrouver des vidéos et le chat qui est très réactif. Ça a bien évolué sur le plan qualitatif donc forcément, c’est beaucoup plus intéressant.

12) Auriez-vous un mot, conseil pour les personnes qui hésitent à se lancer sur Sportiw?

La plateforme permet vraiment de combler sa curiosité, de sonder tous les marchés et de voir tous les joueurs qui sont disponibles. Même si demain, on n’est pas forcément prêt à prendre des contacts. Juste par curiosité, pour aller voir un profil, pour aller voir ce qu’il fait, c’est déjà une plus-value. Et surtout, ça n’engage à rien, parce qu’il y a la version classique qui permet d’avoir des fonctionnalités. Et si derrière, on a besoin de se professionnaliser, passer sur la version premium est nécessaire je pense.

On peut vite combler un peu la curiosité qu’on peut avoir quand on est entraîneur ou joueur. Donc il ne faut pas hésiter à s’inscrire. Ça ne coûte rien et ça permet de pouvoir avoir une visibilité beaucoup plus large que ce qu’on peut avoir dans nos clubs ou dans nos petites structures.

Merci, Benoît, de nous avoir accordé cette interview. Bonne continuation pour la suite de ta carrière !

Vous pouvez retrouver tous nos témoignages d’ores et déjà sur notre blog, dans la rubrique “témoignages”.

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