Portrait d'Anaë Leleu, gagnante du concours du projet adidas Breaking Barriers x Sportiw
Salut, moi c’est Anaë. J’ai 21 ans, je suis originaire de Rouen et je joue actuellement au club de la Glacerie Basket en Nationale 2.
Parlons de ton parcours dans le basketball, comment as-tu découvert cette discipline et pourquoi l'as-tu choisie ?
J’ai découvert le basketball tout simplement avec ma famille. Toute ma famille est baignée dans le basket depuis des années, que ce soient mes cousins, mes sœurs ou mes parents. C’est pourquoi j’ai choisi le basket tout simplement. J’étais au club de l’AL Césaire Levillain avant d’intégrer le Pôle Espoir. L’AL Césaire Levillain est un petit club à côté de Rouen. Ensuite, je suis allée au Pôle Espoir, et après j’ai intégré la Glacerie en U18 Elite. J’y joue encore aujourd’hui en Nationale 2.
En dehors du basketball, tu étudies l'économie gestion. Pourquoi as-tu choisi cette voie ?
J’aime tout ce qui est lié à l’entreprise, que ce soient les ressources humaines, le marketing, la finance, ou autres. Cela touche un peu à tout, donc c’est pour ça que j’ai choisi l’économie gestion.
Quelles valeurs considères-tu comme essentielles dans le basketball et comment les incarnes-tu au quotidien ?
Je dirais que l’esprit d’équipe est important. On ne fait pas un sport d’équipe sans avoir l’esprit d’équipe. La compétitivité aussi, c’est hyper important dans le sport en général. Je dirais que c’est une compétitivité saine.
Comment as-tu entendu parler de Sportiw et comment l'utilises-tu ?
J’ai entendu parler de Sportiw grâce à des publicités sur Instagram. J’ai regardé un peu ce que ça donnait, j’ai commencé à m’intéresser à la plateforme et je me suis inscrite. Il faut mettre à jour son CV régulièrement. J’essaie de le faire le plus souvent possible. Ensuite, il y a des recruteurs qui peuvent vous envoyer des messages, ce qui permet d’avoir des liens directs avec les coachs ou les agents.
Quelle a été ton expérience au sein du centre de formation et comment cela a-t-il influencé ton développement en tant que joueuse ?
Le centre de formation de la Glacerie a été très enrichissant pour moi en tant que sportive et en tant que personne. J’ai pu développer mes compétences sportives et m’enrichir grâce aux diverses rencontres faites tout au long de mon cursus.
Comment gères-tu la pression et les attentes en étant dans un centre de formation ?
Pour gérer la pression, j’essaie de me fixer des objectifs et de me concentrer dessus, sans me disperser. J’ai aussi des activités extra sportives qui me permettent de m’évader et de ne pas penser uniquement au sport. C’est pour cela que les études sont si importantes, pour pouvoir avoir un double cursus et ne pas se concentrer uniquement sur une seule chose.
As-tu connu des moments difficiles dans ton parcours? Peux-tu nous en parler et nous dire comment tu les as surmontés ?
Le moment le plus difficile de ma carrière jusqu’à présent a été ma blessure au pied. C’était compliqué au début car une grosse blessure est toujours difficile à gérer.
J’ai eu du mal à revenir, mais j’ai été soutenue et heureusement, j’avais d’autres centres d’intérêt à ce moment-là. Mentalement, c’était très compliqué, mais j’ai su revenir sur le terrain et c’est le principal.
On parle de plus en plus de l'importance de la santé mentale chez les athlètes. Pourquoi penses-tu que c’est important d’en parler ?
Pour moi, le mental est hyper important dans le sport en général. Je pense que c’est même plus important que le physique. Le mental permet d’atteindre ses objectifs, de dépasser ses limites et d’exceller.
Penses-tu que le sport féminin reçoit la reconnaissance qu'il mérite ?
Le sport féminin est en plein développement et progresse vraiment, mais il y a encore beaucoup de progrès à faire par rapport au sport masculin, que ce soit sur la médiatisation ou sur les salaires des athlètes. Il y a encore beaucoup de choses à revoir.
Pourquoi penses-tu que le Projet adidas Breaking Barriers est important pour les femmes et les filles dans le sport ?
Le projet adidas Breaking Barriers permet de promouvoir le sport féminin et de donner la parole aux athlètes féminines. C’est un bon début et un bon projet pour la promotion du sport féminin.
As-tu un souvenir marquant du week-end à Lyon lorsque tu as rencontré les joueuses de l'ASVEL ?
Je dirais que c’était l’interview avec Héléna Ciak et Alexia Chery. Elles m’ont montré qu’elles n’étaient pas seulement des sportives, mais
aussi des femmes avec des vies en dehors du terrain. Elles m’ont parlé de ce qu’elles faisaient avant les matchs et de plein de petites choses auxquelles on ne pense pas quand on les voit jouer sur le terrain
Tu as eu l'occasion de revoir ton ancien coach Yoann Cabioc'h qui va prendre les rênes du LDLC ASVEL Féminin la saison prochaine. Quelle a été ton expérience avec lui à l'USLG ?
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu Yoann. Nous avons pu discuter sportivement et professionnellement. C’est quelqu’un qui me faisait confiance à la Glacerie lors des entraînements en N1 et Ligue 2. Je lui souhaite le meilleur pour l’année prochaine en tant que coach de l’ASVEL Féminin.
C'était Anaë avec Sportiw et adidas Breaking Barriers. .
On remercie Anaë d’avoir partagé son expérience avec nous et on lui souhaite plein de réussite pour le futur ! Découvre les portraits des autres gagnantes de la première édition du concours du projet adidas Breaking Barriers x Sportiw en cliquant ici.